Comment Changer votre Assurance emprunteur en 2025 ?
On vous explique comment changer votre assurance emprunteur et économiser en moyenne 15 000 €.
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Comment changer son assurance emprunteur en 2025 ?
Changer son assurance de prêt immobilier est aujourd’hui l’un des moyens les plus simples et les plus rentables pour économiser sur son crédit.
Et en 2025, la loi Lemoine permet à chaque emprunteur de le faire gratuitement, à tout moment, et sans changer de banque.
Mais comment s’y prendre concrètement ? Quelles sont les étapes à suivre, les règles à respecter, et les pièges à éviter ?
BANKET IMMO vous guide étape par étape, en toute indépendance.
1. Pourquoi changer son assurance emprunteur ?
Beaucoup d’emprunteurs signent l’assurance proposée par leur banque par réflexe ou par facilité. On leur dit que c’est plus simple, plus rapide, “déjà validé” par le service crédit.
Mais ce que personne ne leur explique, c’est que cette assurance peut représenter jusqu’à 30 % du coût total de leur crédit immobilier. Rien que ça.
Et surtout : elle est rarement la moins chère.
En moyenne, l’assurance proposée par la banque coûte 2 à 3 fois plus qu’une assurance équivalente souscrite ailleurs. À garanties identiques.
1.1 Changer, c’est garder son prêt… Mais diminuer son coût global
Vous n’avez pas besoin de renégocier votre crédit, ni de changer de banque, ni de refaire un dossier.
Changer d’assurance emprunteur, c’est remplacer uniquement le contrat d’assurance, tout en gardant exactement les mêmes conditions de prêt :
Même mensualité (hors assurance)
Même taux d’intérêt
Même durée
Même banque
Le tout avec : une assurance moins chère, plus claire, souvent plus protectrice !
1.2 Pourquoi les banques ne vous le proposent pas ?
Changer d’assurance emprunteur peut vous faire économiser plusieurs milliers d’euros, sans modifier votre prêt ni changer de banque. C’est un droit légal depuis la loi Lemoine.
Et pourtant, votre conseiller bancaire ne vous en parlera jamais spontanément.
Pourquoi ce silence ? Simple : parce que ce changement ne sert que vos intérêts – pas ceux de la banque.
Voici ce que vous devez comprendre sur un des non-dits les plus coûteux du crédit immobilier.
L’assurance emprunteur : un produit ultra-rentable pour la banque
Ce que peu de gens savent, c’est que l’assurance emprunteur est une source de marge énorme pour les banques. Bien souvent, elle leur rapporte plus que les intérêts du crédit lui-même.
En vous “glissant” une assurance groupe à 0,30 ou 0,40 % sur le capital initial, la banque vous facture un produit standardisé… à un prix premium.
Et comme c’est intégré dans la mensualité, vous ne voyez même pas passer la surcouche.
Un droit légal… que la banque garde jalousement
Depuis l’entrée en vigueur de la loi Lemoine, tout emprunteur peut changer d’assurance à tout moment, gratuitement et sans attendre la date anniversaire.
Mais aucune banque n’est obligée de vous prévenir.
Et, soyons honnêtes : elles ne le font pas. Pourquoi ? Parce qu’elles n’y gagnent rien.
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2. Vos droits en 2025 : ce que dit la loi
La législation française a progressivement évolué pour offrir plus de liberté aux emprunteurs. La première avancée est intervenue avec la loi Hamon, en 2014, permettant de changer d’assurance dans les 12 mois suivant la signature du prêt. En 2018, la loi Bourquin a introduit la possibilité de résilier son contrat chaque année à sa date anniversaire.
La réforme Lemoine, entrée en vigueur en 2022, est venue simplifier radicalement cette démarche. Elle autorise tous les emprunteurs à changer d’assurance à tout moment, sans frais, et sans attendre une échéance spécifique. En 2025, cette mesure est toujours en vigueur. De plus, le questionnaire médical a été supprimé pour les emprunts inférieurs à 200 000 euros, à condition que le remboursement s’achève avant les 60 ans de l’assuré. Ce cadre réglementaire offre une flexibilité sans précédent, rendant le changement d’assurance plus accessible que jamais.
2.1 La loi Hamon (2014) : le droit de résilier la première année
Depuis 2014, la loi Hamon permet aux emprunteurs de résilier leur assurance emprunteur dans un délai de douze mois à compter de la signature de l’offre de prêt. Ce droit a constitué une première ouverture vers la liberté de choix, jusqu’alors quasi inexistante. Il offre aux nouveaux emprunteurs une période de réflexion pour revoir leur assurance, comparer les offres sur le marché et éventuellement opter pour une formule plus compétitive. Ce droit s’applique à condition que la nouvelle assurance présente un niveau de garantie équivalent.
2.2 La loi Bourquin (2018) : la résiliation annuelle instaurée
Entrée en vigueur en 2018, la loi Bourquin – également connue sous le nom d’amendement Bourquin – est venue compléter le dispositif précédent en instaurant un droit de résiliation annuelle. Concrètement, cette loi permet à tout emprunteur de changer d’assurance chaque année à la date anniversaire de son contrat, toujours dans la limite de l’équivalence des garanties. Cette mesure a élargi le champ d’action des emprunteurs au-delà de la première année, mais nécessitait une certaine rigueur dans le respect des délais de préavis.
2.3 La loi Lemoine (2022) : le changement d’assurance à tout moment
La véritable révolution est intervenue en 2022 avec la loi Lemoine. Depuis son entrée en vigueur, il est désormais possible de résilier son assurance emprunteur à tout moment, sans frais, sans justification particulière, et sans attendre la date anniversaire du contrat. Ce droit de résiliation infra-annuelle simplifie grandement les démarches et réduit considérablement les résistances bancaires. En 2025, cette disposition est toujours en application, et les banques sont tenues de répondre dans un délai maximal de dix jours ouvrés à toute demande de changement. Le silence ou le refus injustifié peut faire l’objet d’une médiation, voire d’un recours juridique.
2.4 La suppression du questionnaire médical sous conditions
Si la liberté de changer d’assurance est désormais totale, un principe fondamental demeure : la nouvelle assurance doit offrir un niveau de garantie équivalent à celui du contrat initial. C’est sur ce point précis que la banque peut émettre une réserve, voire refuser la substitution. Il est donc crucial de comparer les garanties poste par poste et, au besoin, de se faire accompagner par un courtier ou un conseiller. En cas de désaccord persistant avec l’établissement prêteur, l’emprunteur peut saisir le médiateur de la consommation ou entamer une procédure auprès de l’ACPR.
2.5 Une liberté pleinement opérationnelle en 2025
Si la liberté de changer d’assurance est désormais totale, un principe fondamental demeure : la nouvelle assurance doit offrir un niveau de garantie équivalent à celui du contrat initial. C’est sur ce point précis que la banque peut émettre une réserve, voire refuser la substitution. Il est donc crucial de comparer les garanties poste par poste et, au besoin, de se faire accompagner par un courtier ou un conseiller. En cas de désaccord persistant avec l’établissement prêteur, l’emprunteur peut saisir le médiateur de la consommation ou entamer une procédure auprès de l’ACPR.
3. Les étapes clés pour changer d’assurance emprunteur
Changer son assurance emprunteur en 2025 est une démarche simplifiée grâce à la législation actuelle, mais elle nécessite tout de même méthode, rigueur et une bonne compréhension des étapes à suivre. Voici comment procéder pour optimiser ce changement en toute sécurité.
3.1 Analyser son contrat actuel : comprendre les termes et le coût
La première étape consiste à examiner avec attention le contrat d’assurance en vigueur. Cette lecture permet de connaître les garanties actuellement souscrites, la durée de l’assurance, le montant total restant dû, et surtout le coût de l’assurance sur l’ensemble du prêt. De nombreux emprunteurs ignorent encore que leur assurance représente parfois jusqu’à un tiers du coût global de leur crédit. Cette étape permet aussi d’identifier les clauses spécifiques, les exclusions de garanties ou les éventuelles conditions restrictives qui pourraient être absentes dans un contrat alternatif.
Il est recommandé de demander à sa banque un relevé d’informations détaillé de l’assurance actuelle, incluant un tableau de garanties, le TAEA (Taux Annuel Effectif de l’Assurance) et la part de l’assurance dans la mensualité globale. Cela constitue une base solide pour effectuer des comparaisons pertinentes.
3.2 Comparer les offres du marché : choisir une assurance plus avantageuse
Une fois le contrat actuel bien compris, il est temps de consulter les offres d’assurance disponibles sur le marché. En 2025, il existe de nombreux comparateurs en ligne qui permettent de filtrer les propositions selon l’âge, le montant du prêt, la durée restante ou encore la situation professionnelle.
Les critères les plus importants à examiner ne se limitent pas au tarif. Il faut s’assurer que les garanties proposées couvrent bien les risques de décès, d’invalidité permanente ou temporaire, voire la perte d’emploi si cette garantie est importante pour l’emprunteur. Il convient aussi de vérifier les franchises, délais de carence, exclusions spécifiques, ainsi que la stabilité financière de l’assureur. À ce stade, l’aide d’un courtier peut s’avérer précieuse : il saura orienter vers des contrats sur mesure, adaptés à votre profil, tout en simplifiant les formalités.
3.3 Vérifier l’équivalence des garanties : une condition obligatoire
L’étape suivante, souvent sous-estimée, consiste à vérifier que le nouveau contrat présente une équivalence de garanties par rapport à celui en cours. La banque est en droit de refuser le changement si les nouvelles garanties sont jugées insuffisantes. C’est pourquoi il est indispensable de comparer les deux contrats point par point, à l’aide du formulaire d’équivalence de garanties fourni par l’établissement prêteur.
Chaque banque dispose de sa propre grille de critères, souvent établie selon les recommandations du CCSF (Comité Consultatif du Secteur Financier). Ces critères portent sur la couverture des risques, les définitions médicales, la durée d’indemnisation, et les exclusions. Une bonne assurance alternative saura s’aligner sur ces exigences.
3.4 Obtenir l’accord de la banque : formaliser la demande
Lorsque le nouveau contrat est prêt, il doit être transmis à la banque accompagnée d’une demande de substitution. Cette demande doit comporter une lettre de résiliation de l’assurance actuelle, une copie du nouveau contrat, le formulaire d’adhésion, ainsi que le tableau d’équivalence de garanties rempli.
À réception, la banque dispose légalement d’un délai de dix jours ouvrés pour étudier la demande et notifier sa décision. En cas de refus, elle doit motiver précisément son rejet. Si le silence persiste au-delà de ce délai, le changement est considéré comme accepté. Il est donc important d’envoyer le dossier par courrier recommandé avec accusé de réception ou via un canal électronique certifié, pour disposer d’une preuve.
3.5 Finaliser la résiliation : activer le nouveau contrat
Une fois l’accord obtenu, il ne reste plus qu’à résilier officiellement le contrat d’assurance en cours et à activer le nouveau. Cette étape marque la fin du processus. Le changement doit être effectif à la date prévue convenue avec la banque, sans discontinuité de couverture. Il est crucial de s’assurer que l’ancien contrat soit bien résilié en temps voulu pour éviter toute double facturation ou toute période sans couverture.
Un certificat de radiation est généralement fourni par l’ancien assureur à l’issue de la résiliation. Ce document peut être demandé par la banque pour clôturer administrativement le dossier.
4. Ce qu’il faut analyser avant de changer d’assurance
Changer d’assurance emprunteur est une démarche stratégique, mais qui ne doit jamais être menée à la légère. Si la promesse d’économies importantes peut sembler séduisante, elle ne doit pas occulter l’importance de certaines vérifications préalables. Plusieurs éléments fondamentaux doivent être soigneusement analysés pour s’assurer que le changement d’assurance soit non seulement accepté par la banque, mais aussi réellement avantageux sur le plan financier et sécuritaire.
4.1 Évaluer le coût global réel, pas seulement le tarif mensuel
L’un des premiers réflexes des emprunteurs est de comparer les mensualités. Or, si le coût mensuel constitue un indicateur important, ce n’est pas le seul critère à prendre en compte. Il est essentiel de calculer le coût total de l’assurance sur toute la durée restante du crédit. Une mensualité légèrement plus basse peut parfois masquer une durée d’engagement plus longue ou des frais annexes non visibles au premier regard.
Il faut également se pencher sur le TAEA, le Taux Annuel Effectif de l’Assurance, qui permet de comparer objectivement deux offres en intégrant tous les frais. Le TAEA a d’ailleurs un impact direct sur le TAEG du prêt immobilier, ce qui peut influencer l’approbation d’un nouveau projet, une renégociation ou une opération de rachat de crédit.
4.2 Examiner les garanties proposées en détail
Le cœur de toute assurance emprunteur réside dans les garanties qu’elle offre. Il est impératif de ne pas se contenter d’un contrat moins cher si celui-ci limite, restreint ou exclut des garanties essentielles. En général, les contrats couvrent les risques de décès, d’incapacité temporaire totale de travail (ITT), d’invalidité permanente partielle (IPP) ou totale (IPT), et parfois la perte d’emploi.
Il faut s’assurer que les définitions de ces garanties soient claires et que leur application soit effective dans des situations concrètes. Par exemple, certains contrats imposent un seuil élevé de perte de capacité de travail pour déclencher une prise en charge, ou appliquent des délais de carence et des franchises qui réduisent fortement l’intérêt de la couverture.
Une lecture approfondie des exclusions de garantie est également indispensable. Certaines professions, pratiques sportives ou maladies peuvent être exclues d’office, ou ne faire l’objet d’une couverture qu’avec surprime. Il convient donc d’analyser si l’assurance envisagée correspond bien à votre profil personnel, professionnel et médical.
4.3 Vérifier les délais de carence et les franchises
Les contrats d’assurance emprunteur prévoient souvent des délais de carence (période pendant laquelle aucune garantie ne s’applique, même si le contrat est en vigueur) ainsi que des franchises (délai entre le sinistre et le début de l’indemnisation).Ces délais peuvent varier de quelques jours à plusieurs mois, selon les garanties et les assureurs. Une franchise trop longue peut rendre une garantie théorique inopérante dans la pratique. Ainsi, un contrat à première vue attractif sur le plan tarifaire peut se révéler inefficace si les délais sont inadaptés à la réalité de vos besoins.
4.4 Anticiper le questionnaire de santé ou sa suppressionLes 18 critères CCSF expliqués un par un
En 2025, la suppression du questionnaire de santé constitue une avancée notable pour les emprunteurs. Elle s’applique aux contrats répondant à deux critères cumulatifs : un encours assuré inférieur ou égal à 200 000 euros par personne, et un remboursement intégral du crédit avant les 60 ans de l’emprunteur.
Pour tous les autres cas, le questionnaire médical demeure en vigueur. Il est alors crucial de le remplir avec honnêteté et précision, car toute omission ou fausse déclaration peut entraîner la nullité du contrat ou le refus d’indemnisation en cas de sinistre. Certaines pathologies ou traitements peuvent engendrer une surprime ou une exclusion partielle de garantie. Il est recommandé, dans les cas complexes, de faire appel à un courtier spécialisé en risques aggravés pour trouver une couverture adaptée et acceptable.
4.5 Évaluer la réputation et la solidité de l’assureur
Enfin, il ne faut pas négliger la qualité de service de l’assureur. La solidité financière de la compagnie, sa réactivité en cas de sinistre, la clarté de son service client ou encore la simplicité de ses démarches administratives sont des critères essentiels à prendre en compte. Un tarif compétitif ne compense pas un service lent, peu transparent ou des difficultés à faire valoir ses droits. Il est donc conseillé de consulter les avis d’emprunteurs, les notations officielles ou les classements indépendants avant de s’engager.
5. Les avantages concrets d’un changement en 2025
Changer son assurance emprunteur n’est pas qu’une simple démarche administrative. En 2025, cela représente une véritable opportunité stratégique pour alléger significativement le coût de son prêt immobilier, optimiser sa couverture, et bénéficier d’un contrat mieux adapté à sa situation personnelle. L’évolution du cadre légal et l’ouverture du marché ont profondément modifié l’intérêt de cette démarche, qui peut générer des gains substantiels à court, moyen et long terme.
5.1 Une économie financière réelle et mesurable
Le premier avantage, et sans doute le plus tangible, est d’ordre financier. Pour de nombreux emprunteurs, l’assurance proposée par la banque au moment de la souscription du prêt est une formule standard, souvent peu compétitive. Ce contrat, appelé « assurance groupe », applique un tarif mutualisé qui ne prend pas en compte la réalité du profil de risque individuel. En optant pour une délégation d’assurance, c’est-à-dire en souscrivant auprès d’un assureur externe, il est fréquent de constater une baisse significative du coût de la prime.
Les études de marché réalisées ces dernières années ont mis en évidence qu’un changement d’assurance peut générer des économies allant de 5 000 à 20 000 euros, en fonction du montant emprunté, de la durée du crédit, de l’âge de l’emprunteur et de son état de santé. Pour un prêt moyen de 250 000 euros sur 20 ou 25 ans, les économies s’élèvent fréquemment autour de 12 000 à 15 000 euros. Ces montants, bien réels, sont d’autant plus importants que l’assurance est souscrite tôt dans la vie du crédit.
5.2 Une amélioration notable du taux d’endettement
Un autre avantage, souvent sous-estimé, est lié à la réduction du TAEG (Taux Annuel Effectif Global). En abaissant le coût de l’assurance, le TAEG du crédit est automatiquement réduit. Cette baisse a des effets directs sur la capacité d’emprunt du ménage. Elle peut permettre de négocier un crédit plus important, de gagner en pouvoir d’achat immobilier, ou encore de faciliter une opération de rachat de crédit.
Dans certains cas, la réduction du TAEG permet même d’éviter de dépasser le taux d’usure fixé par la Banque de France. Cette flexibilité accrue dans le montage financier du prêt peut s’avérer déterminante, notamment pour les primo-accédants ou les emprunteurs à la limite de leur capacité d’endettement.
5.3 Une couverture plus ajustée à sa situation réelle
Au-delà des considérations tarifaires, changer d’assurance emprunteur permet souvent d’obtenir une meilleure adéquation entre les garanties proposées et les besoins de l’emprunteur. Les assurances groupe, bien qu’efficaces, sont par nature standardisées. Elles ne tiennent pas compte des spécificités de chaque emprunteur, comme la profession exercée, les loisirs pratiqués, ou l’état de santé personnel.
En choisissant une assurance sur mesure, il devient possible d’intégrer des garanties mieux définies, des délais de franchise plus courts, des exclusions réduites, ou encore des conditions d’indemnisation plus favorables. Pour un emprunteur exerçant une profession à risque ou pratiquant un sport extrême, par exemple, un contrat sur mesure peut représenter un gain de sécurité considérable.
5.4 Un gain en transparence et en maîtrise
Changer d’assurance, c’est aussi reprendre le contrôle sur un contrat souvent choisi dans la précipitation au moment de la souscription du prêt. En 2025, les comparateurs en ligne, les outils de simulation et l’accompagnement des courtiers permettent d’avoir une vision beaucoup plus claire du marché, des conditions proposées et des différences entre les contrats.
Ce gain en transparence se traduit par une meilleure compréhension de ses droits, une anticipation des éventuels litiges, et une capacité accrue à faire valoir ses intérêts en cas de problème. L’emprunteur ne subit plus l’assurance de son prêt, il la choisit, en toute connaissance de cause.
5.5 Une démarche plus simple et rapide qu’auparavant
Enfin, il faut souligner que les démarches de changement ont été considérablement allégées. Grâce à la loi Lemoine, la résiliation peut se faire à tout moment, sans frais, et avec une réponse obligatoire de la banque dans un délai de dix jours ouvrés. Cette simplification administrative rend le changement d’assurance non seulement plus accessible, mais également plus rapide, sans risque de rupture de garantie ni de complexité excessive.
Ainsi, en 2025, changer son assurance emprunteur n’est plus une démarche marginale réservée aux initiés. C’est un levier accessible, efficace, et pertinent pour optimiser son crédit, renforcer sa protection, et faire des économies durables.
6. Une démarche simple à engager
En 2025, changer son assurance emprunteur est devenu une opération non seulement avantageuse, mais également accessible et simplifiée. Grâce à un cadre législatif clarifié et des outils numériques de plus en plus performants, les emprunteurs disposent aujourd’hui de tous les moyens pour engager cette transition sans stress, sans frais cachés et en toute transparence. Encore faut-il comprendre comment s’y prendre concrètement, à quel moment agir, et avec quels outils.
6.1 Des outils de comparaison en ligne à portée de clic
La première étape consiste généralement à comparer les offres disponibles sur le marché. Cette démarche peut être réalisée de manière autonome, à l’aide de nombreux comparateurs en ligne qui permettent de visualiser en quelques minutes les contrats correspondant à son profil, son âge, sa situation professionnelle et le montant de son prêt.
Ces outils, disponibles gratuitement, proposent une sélection de contrats d’assurance individuelle classés selon le tarif mensuel, les garanties proposées, le TAEA, et la flexibilité des conditions. En 2025, la majorité des grandes plateformes offrent également des options de personnalisation permettant de simuler des garanties spécifiques, comme l’invalidité professionnelle ou la couverture des affections longue durée.
6.2 L’accompagnement personnalisé par un courtier
Pour les emprunteurs qui préfèrent un accompagnement humain, ou dont la situation présente une certaine complexité, le recours à un courtier en assurance emprunteur peut être une alternative précieuse. Le courtier agit comme intermédiaire entre l’assuré, les assureurs et la banque. Il se charge de trouver une offre compétitive, de vérifier l’équivalence de garanties, de constituer le dossier administratif et de négocier avec la banque si nécessaire.
Cette assistance permet de sécuriser chaque étape de la procédure, tout en libérant l’emprunteur des tâches les plus techniques. Les honoraires du courtier sont souvent intégrés dans le contrat final ou pris en charge par l’assureur, ce qui rend ce service accessible sans surcoût majeur.
6.3 Une procédure encadrée, rapide et 100 % sécurisée
Une fois le contrat choisi et l’équivalence de garanties confirmée, le changement d’assurance peut être engagé immédiatement. La loi Lemoine, en vigueur depuis 2022, impose aux banques un délai de réponse de dix jours ouvrés à compter de la réception du nouveau contrat. En l’absence de réponse ou en cas de refus non justifié, l’emprunteur dispose de recours légaux, y compris la possibilité de saisir un médiateur ou d’alerter les autorités compétentes.
La transmission des documents peut se faire de manière totalement dématérialisée. De nombreux assureurs proposent aujourd’hui des espaces clients en ligne permettant de centraliser les échanges, de signer électroniquement les contrats, et de suivre en temps réel l’état d’avancement du dossier. Cette digitalisation renforce la fluidité et la rapidité du processus, qui peut désormais être bouclé en moins de trois semaines dans la majorité des cas.
6.4 Une opération sans rupture de couverture
Un point fondamental à garder en tête est qu’il ne doit jamais y avoir de période sans assurance durant la transition. Le contrat de substitution ne prend effet qu’à partir du jour exact de la résiliation de l’assurance précédente. Il s’agit d’une mesure de protection pour l’emprunteur, afin d’éviter tout vide juridique en cas de sinistre. Il est donc crucial de bien coordonner les dates, avec l’aide du nouvel assureur ou du courtier, afin d’assurer une continuité parfaite de la couverture.
6.5 Un investissement minimal pour un gain durable
Contrairement à d’autres démarches administratives complexes et chronophages, changer son assurance emprunteur en 2025 est une procédure accessible, rapide et peu coûteuse, voire gratuite. L’investissement en temps est limité à quelques heures au total, entre la comparaison des offres, la constitution du dossier et la signature du contrat. En contrepartie, les bénéfices peuvent se chiffrer en milliers d’euros, tout en améliorant la qualité des garanties.
Pour les emprunteurs qui souhaitent aller plus loin, cette démarche peut s’inscrire dans une stratégie plus globale d’optimisation de leur prêt immobilier, notamment en parallèle d’un rachat de crédit ou d’une renégociation de taux.
7. Conclusion : une opportunité à saisir pour optimiser votre prêt
Changer d’assurance emprunteur en 2025 n’est plus une démarche réservée aux experts ou aux initiés du secteur bancaire. C’est désormais un droit pleinement accessible, simple à exercer, et surtout hautement rentable pour la majorité des emprunteurs. À la lumière des réformes législatives récentes, notamment la loi Lemoine, chaque détenteur d’un crédit immobilier est désormais libre de résilier son contrat à tout moment, sans frais ni justification, à condition de souscrire une nouvelle assurance présentant des garanties équivalentes.
Les bénéfices sont multiples. Sur le plan financier, la baisse du coût de l’assurance peut représenter plusieurs milliers d’euros d’économies sur la durée totale du prêt. Ces économies ne sont pas symboliques : elles ont un impact direct sur le budget mensuel, sur le taux d’endettement et parfois même sur la faisabilité d’un nouveau projet immobilier ou d’un investissement. En parallèle, cette démarche permet également d’accéder à une couverture mieux adaptée à ses besoins personnels, plus transparente, plus réactive, et souvent assortie de conditions de remboursement plus souples.
Au-delà de l’aspect purement économique, le changement d’assurance emprunteur marque une véritable reprise de contrôle sur un contrat souvent imposé au moment de la souscription du prêt. Il devient possible d’ajuster ses garanties en fonction de son âge, de son évolution professionnelle, de ses besoins de sécurité ou de ses priorités familiales. C’est une occasion unique de personnaliser un volet souvent négligé du crédit immobilier, en le transformant en outil de protection sur mesure.
Les démarches, autrefois jugées lourdes ou fastidieuses, sont aujourd’hui parfaitement balisées. Comparateurs en ligne, courtiers spécialisés, simulateurs automatisés, signature électronique : tout est mis en œuvre pour simplifier l’expérience de l’emprunteur. Et surtout, la loi protège efficacement ses droits, encadre les délais de réponse des banques, et interdit toute facturation abusive ou opposition non justifiée.
En résumé, changer son assurance emprunteur en 2025 est une décision à la fois rationnelle, stratégique et accessible. Il serait dommage de ne pas saisir cette opportunité, d’autant qu’elle ne nécessite ni expertise technique, ni moyens financiers importants. C’est un levier d’optimisation à part entière, que chaque emprunteur devrait envisager au moins une fois au cours de la vie de son prêt.
À explorer également…
F.A.Q
Foire Aux Questions
Oui, la loi Lemoine permet à tout emprunteur de résilier son assurance à tout moment, sans pénalités.
Elle doit justifier son refus uniquement si les garanties ne sont pas équivalentes. Vous pouvez saisir un médiateur.
Oui, si le montant emprunté est inférieur ou égal à 200 000 € et que le prêt est remboursé avant vos 60 ans.
Oui, la résiliation infra-annuelle est valable à tout moment, même plusieurs années après la souscription.
Non, il n'y a plus de durée minimale depuis la réforme de 2022.
Oui, elle s’applique à tous les prêts immobiliers en cours, quelle que soit leur date de souscription.
Il faut comparer les offres, vérifier les garanties équivalentes, informer sa banque, puis envoyer la demande de résiliation.
La procédure complète dure en moyenne 2 à 4 semaines, selon la réactivité des interlocuteurs.
Oui, de nombreux courtiers et assureurs proposent des parcours 100 % digitaux pour changer facilement.
Non, seul un avenant bancaire suffit, le notaire n’est pas concerné par ce changement.
Oui, la loi s’applique à tous les types de crédits immobiliers, y compris les PTZ.
En cas de refus injustifié, vous pouvez contester via un médiateur bancaire ou l’Autorité de Contrôle Prudentiel (ACPR).
Les économies peuvent aller jusqu’à 15 000 € sur la durée totale du prêt, selon le profil et la durée du crédit.
Les contrats bancaires sont mutualisés, donc souvent moins personnalisés et plus coûteux que les contrats individuels.
Oui, les assureurs individuels proposent des garanties ajustées à votre profil professionnel, de santé et de vie.
Il ne modifie pas le taux nominal, mais réduit le TAEG, ce qui impacte positivement le coût global du prêt.
Les contrats individuels sont souvent plus compétitifs et mieux adaptés aux jeunes emprunteurs en bonne santé.
Pas nécessairement. L’essentiel est de comparer précisément les garanties et exclusions avant de signer.
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