Introduction
Les banques adorent les chiffres, les fiches de paie et les revenus prévisibles. Tout ce que le métier d’auteur ne garantit pas. Pourtant, les écrivains, scénaristes, auteurs de BD ou même journalistes indépendants peuvent très bien gagner leur vie. Alors, pourquoi est-il si difficile pour eux d'obtenir un prêt immobilier ? Parce que leur modèle de revenus ne rentre pas dans les cases des algorithmes bancaires classiques.
La véritable question n'est donc pas "Puis-je emprunter en tant qu’auteur ?", mais plutôt "Comment convaincre une banque que mon métier est fiable ?". Ce n'est pas seulement une question de chiffres, mais aussi de stratégie et de négociation. Cet article va au-delà des conseils classiques et explore les vraies solutions pour que les auteurs puissent accéder au crédit immobilier.
1. Pourquoi les banques bloquent-elles les auteurs ?
Obtenir un prêt immobilier en tant qu’auteur est un véritable défi. Contrairement aux salariés, qui présentent des revenus fixes et réguliers, les auteurs perçoivent des gains irréguliers, issus de droits d’auteur, d’avances sur ventes ou de prestations annexes. Malheureusement, les banques interprètent cette variabilité comme un risque. Même si un auteur génère un revenu stable sur plusieurs années, les établissements financiers appliquent souvent une décote ou refusent purement et simplement son dossier. L’obstacle principal réside dans la manière dont les banques calculent la capacité d’emprunt : elles préfèrent les revenus linéaires aux gains fluctuants. Pourtant, être auteur ne signifie pas être en situation précaire. Cet H2 explore en détail pourquoi les banques hésitent à prêter aux auteurs et comment elles évaluent leur solvabilité.
Une profession mal comprise par les établissements financiers
Pour une banque, un emprunteur idéal est un salarié en CDI avec un revenu fixe et prévisible. Un auteur, lui, perçoit des revenus irréguliers, souvent soumis à des à-coups : avances sur droits, royalties fluctuantes, piges occasionnelles... Son modèle économique ne correspond pas aux grilles de risque des banques. Résultat ? Son dossier est considéré comme instable.
Un calcul des revenus biaisé
Les banques ne regardent pas le chiffre d’affaires brut d’un auteur, mais le revenu net après cotisations et impôts. Elles demandent généralement les trois dernières années de revenus pour établir une moyenne, mais appliquent souvent une décote de 10 % à 30 % pour anticiper les fluctuations.
Exemple :
Un auteur qui a gagné 40 000 € en 2022, 50 000 € en 2023 et 45 000 € en 2024 s’attend à ce que la banque prenne une moyenne de 45 000 € par an. Mais avec une décote de 20 %, la banque ne retiendra que 36 000 €, soit 3 000 € par mois pour calculer sa capacité d’emprunt.
L’omission des revenus complémentaires
Beaucoup d’auteurs diversifient leurs revenus (ateliers, formations, interventions en festivals…). Pourtant, certaines banques refusent d’intégrer ces ressources dans le calcul, les jugeant trop ponctuelles. C’est une erreur : ces activités démontrent une capacité à générer des revenus constants, mais elles ne sont pas toujours valorisées dans un dossier bancaire mal monté.
2. Combien un auteur peut-il réellement emprunter ?
Lorsqu’un auteur souhaite contracter un prêt immobilier, il se heurte rapidement à la question du montant qu’il peut emprunter. Contrairement aux idées reçues, il n’existe pas de plafond spécifique pour les auteurs, mais leur capacité d’emprunt dépend principalement du calcul de leur taux d’endettement et de la manière dont les banques interprètent leurs revenus. Généralement, les établissements bancaires se basent sur une moyenne des revenus des trois dernières années, à laquelle ils appliquent une décote qui réduit la capacité d’emprunt. Ce H2 détaille les méthodes de calcul des banques, les montants moyens que peut espérer emprunter un auteur en fonction de ses revenus, ainsi que les stratégies pour optimiser sa demande de prêt et maximiser sa capacité d’emprunt.
Taux d’endettement : la vraie règle du jeu
La règle bancaire de base est la suivante : le taux d’endettement ne doit pas dépasser 35 % des revenus nets. Cela signifie que la mensualité de crédit immobilier ne peut excéder 35 % du revenu moyen retenu par la banque.
Prenons un exemple concret :
Si un auteur a un revenu moyen annuel retenu de 36 000 €, soit 3 000 € par mois, alors la mensualité maximale qu’il pourra supporter sera de 1 050 €.
Montant empruntable selon la durée du prêt
Le tableau suivant montre combien un auteur peut emprunter en fonction de ses mensualités et de la durée du prêt (avec un taux de 3,10 % sur 25 ans).
Mensualité (35 % des revenus) |
Montant empruntable sur 15 ans |
Montant empruntable sur 20 ans |
Montant empruntable sur 25 ans |
800 € |
120 000 € |
145 000 € |
165 000 € |
1 000 € |
150 000 € |
180 000 € |
200 000 € |
1 500 € |
225 000 € |
270 000 € |
300 000 € |
Si l’auteur parvient à rassurer la banque sur la stabilité de ses revenus, il pourra emprunter au même niveau qu’un salarié classique.
3. Stratégies pour maximiser son emprunt en tant qu’auteur
Obtenir un crédit immobilier ne se limite pas à justifier ses revenus. Pour un auteur, il est essentiel de structurer son dossier et de mettre en avant des éléments rassurants pour la banque. L’objectif est de prouver une certaine stabilité financière malgré la variabilité des revenus. Plusieurs stratégies peuvent être mises en place : renforcer son apport personnel, optimiser la gestion de son compte bancaire ou encore diversifier ses sources de revenus. Une bonne préparation du dossier peut faire toute la différence et permettre d’obtenir un montant d’emprunt plus élevé, voire un meilleur taux d’intérêt. Ce H2 explore les actions concrètes à mettre en place pour présenter un dossier solide et convaincre une banque de financer un projet immobilier en tant qu’auteur.
1. Ne pas se présenter comme un "auteur", mais comme un chef d’entreprise
Les banques ne comprennent pas toujours le métier d’auteur. En revanche, elles savent évaluer un entrepreneur. Un auteur qui structure ses revenus, diversifie ses sources de gains et montre une gestion rigoureuse de ses finances aura beaucoup plus de chances d’obtenir un prêt.
Comment faire ?
- Créer une micro-entreprise ou une EURL pour montrer une activité stable
- Préparer des bilans comptables clairs avec des revenus récurrents
- Expliquer son modèle économique et prouver sa pérennité
2. Apporter un dossier bancaire irréprochable
Un auteur qui veut emprunter doit montrer qu’il gère bien son argent.
Cela signifie :
- Éviter tout découvert bancaire dans les 6 à 12 mois avant la demande de prêt
- Avoir une épargne de précaution prouvant sa capacité à gérer les imprévus
- Limiter ses crédits à la consommation, qui peuvent réduire la capacité d’endettement
3. Jouer sur l’apport personnel
Les banques sont frileuses face aux profils indépendants, mais un apport personnel élevé (20 à 30 % du bien) peut faire pencher la balance. Plus l’apport est conséquent, plus la banque se sent sécurisée et réduit ses exigences.
4. Comment Banket Immo change la donne pour les auteurs ?
Les banques traditionnelles sont souvent réticentes à financer des auteurs, faute de comprendre leur modèle économique. Heureusement, de nouvelles solutions émergent pour contourner ces blocages et permettre aux indépendants de devenir propriétaires. Banket Immo est une plateforme innovante qui simplifie l’accès au crédit immobilier pour les auteurs et autres profils atypiques. En mettant en relation les emprunteurs avec des banques adaptées à leur situation, elle offre une alternative aux refus injustifiés des établissements classiques. Mais Banket Immo ne se limite pas à un simple rôle d’intermédiaire : elle accompagne les auteurs dans l’optimisation de leur dossier et leur permet d’obtenir des conditions de prêt plus avantageuses. Ce H2 détaille le fonctionnement de Banket Immo et en quoi cette solution est particulièrement adaptée aux auteurs souhaitant investir dans l’immobilier.
Une approche sur-mesure pour les auteurs indépendants
Banket Immo n’est pas une banque traditionnelle. C’est une plateforme qui révolutionne l’accès au crédit pour les profils atypiques, en proposant des solutions adaptées aux auteurs.
Contrairement aux banques classiques qui appliquent des grilles standardisées, Banket Immo analyse les dossiers de manière personnalisée, en prenant en compte :
- L’évolution des revenus sur plusieurs années
- Les sources de revenus complémentaires
- Les projets et contrats à venir
Un accès direct aux banques qui financent les auteurs
Au lieu de se heurter aux refus systématiques des banques traditionnelles, les auteurs peuvent passer par Banket Immo pour accéder aux établissements qui acceptent les profils indépendants.
L’avantage ?
- Une constitution de dossier simplifiée et optimisée
- Un accompagnement pour bien présenter ses revenus
- Un gain de temps et une meilleure négociation des taux
Avec Banket Immo, les auteurs ont enfin une solution adaptée à leur réalité professionnelle.
Conclusion
Être auteur ne signifie pas être un emprunteur à risque. Pourtant, les banques appliquent encore des critères rigides qui compliquent l’accès au crédit immobilier pour ce profil.
L’astuce n’est pas seulement d’avoir des revenus élevés, mais de savoir les présenter intelligemment. En se structurant comme un entrepreneur, en anticipant les attentes des banques et en optimisant son dossier, un auteur peut maximiser sa capacité d’emprunt.
Enfin, pour éviter les refus injustifiés et accéder aux bons financements, des solutions comme Banket Immo offrent une alternative efficace et adaptée aux auteurs qui veulent devenir propriétaires. 🚀