Introduction
Obtenir un prêt immobilier en tant que journaliste pigiste est un véritable défi. Contrairement aux salariés en CDI, dont la stabilité rassure les banques, les pigistes doivent prouver la régularité et la pérennité de leurs revenus. Pourtant, un journaliste pigiste peut générer un chiffre d’affaires équivalent, voire supérieur, à celui d’un salarié. Alors pourquoi tant de freins ?
Les banques considèrent souvent les pigistes comme des emprunteurs atypiques, aux revenus irréguliers et difficiles à anticiper. Résultat : elles appliquent des décotes sur les revenus ou exigent des garanties supplémentaires, ce qui limite la capacité d’emprunt.
Mais cela ne signifie pas qu’un pigiste ne peut pas acheter un bien immobilier. Des solutions existent pour maximiser son emprunt, sécuriser son dossier et convaincre les banques. Cet article décrypte les critères bancaires, les montants réellement empruntables, ainsi que les meilleures stratégies pour optimiser son financement. Nous verrons également comment Banket Immo offre une alternative aux journalistes pigistes pour accéder plus facilement au crédit immobilier.
1. Pourquoi les banques sont-elles réticentes à prêter aux journalistes pigistes ?
Obtenir un prêt immobilier en tant que journaliste pigiste est loin d’être un parcours facile. Contrairement aux salariés en CDI, dont les revenus fixes et prévisibles rassurent les banques, les pigistes doivent composer avec une instabilité apparente de leurs revenus, ce qui inquiète les établissements financiers. Pourtant, nombre d’entre eux perçoivent des revenus élevés et réguliers grâce à des collaborations diversifiées et des contrats récurrents.
Le principal frein vient des modèles d’évaluation du risque bancaire, qui ne tiennent pas compte des spécificités du métier de pigiste. Les banques appliquent souvent une décote sur leurs revenus ou exigent des garanties supplémentaires, limitant ainsi leur capacité d’emprunt. Comprendre ces mécanismes et anticiper les attentes des prêteurs est indispensable pour maximiser ses chances d’obtenir un prêt immobilier.
Dans cette section, nous allons analyser pourquoi les banques sont frileuses face aux pigistes et comment contourner ces blocages.
Une perception erronée du risque
Les banques aiment les profils prévisibles et stables. Un journaliste pigiste, même avec un revenu mensuel confortable, ne rentre pas dans leurs cases. En cause : des revenus qui varient d’un mois à l’autre en fonction du nombre de collaborations, des contrats ponctuels et des délais de paiement parfois fluctuants. Pourtant, un pigiste expérimenté peut disposer d’un portefeuille de clients fidèles et d’un chiffre d’affaires stable sur plusieurs années.
Malheureusement, les banques appliquent des modèles d’évaluation rigides, qui ne tiennent pas compte des spécificités du métier. Elles ont tendance à considérer les pigistes comme des travailleurs précaires, alors qu’ils disposent souvent d’une forte autonomie financière et d’une capacité d’adaptation bien supérieure à celle d’un salarié classique.
Un calcul des revenus défavorable
Lorsqu’une banque étudie un dossier de prêt, elle prend généralement en compte les trois dernières années de revenus pour calculer une moyenne annuelle. Cependant, dans le cas des pigistes, elle applique souvent une décote de 20 à 30 % pour tenir compte de l’irrégularité supposée des entrées d’argent.
Prenons un exemple concret :
- Un journaliste pigiste gagne 40 000 € par an en moyenne sur trois ans.
- La banque applique une décote de 20 %, ce qui ramène le revenu retenu à 32 000 € annuels.
- Cette décote réduit mécaniquement la capacité d’emprunt du pigiste, alors même que ses revenus réels sont bien plus élevés.
Face à ces biais, il est essentiel d’optimiser son dossier pour démontrer une gestion financière stable et rassurer les établissements prêteurs.
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3. Combien peut réellement emprunter un journaliste pigiste ?
L’un des principaux obstacles pour un journaliste pigiste souhaitant acheter un bien immobilier est la détermination de sa capacité d’emprunt par les banques. Contrairement aux salariés en CDI, dont le revenu est facilement quantifiable, les pigistes doivent se conformer à des critères spécifiques.
Les établissements bancaires évaluent la capacité d’emprunt d’un pigiste en prenant en compte une moyenne de ses revenus sur les trois dernières années, souvent après application d’une décote de 20 à 30 %. En parallèle, la règle des 35 % d’endettement maximum limite le montant des mensualités possibles.
Mais alors, combien un pigiste peut-il réellement emprunter ? Quels sont les revenus minimaux nécessaires pour obtenir un prêt de 200 000 € ou 300 000 € ? Dans cette section, nous verrons des exemples chiffrés concrets et des outils de simulation pour mieux estimer son budget.
Le taux d’endettement maximal
Comme pour tout emprunteur, le taux d’endettement ne doit pas dépasser 35 % des revenus nets. Cela signifie que la mensualité du prêt immobilier ne peut excéder 35 % du revenu moyen retenu par la banque.
Par exemple, si un journaliste pigiste a un revenu moyen mensuel de 2 800 €, sa mensualité maximale sera de 2 800 x 35 % = 980 €.
Simulation du montant empruntable
Le tableau suivant montre combien un pigiste peut emprunter en fonction de ses revenus mensuels et de la durée du prêt (avec un taux d’intérêt de 3,10 % sur 25 ans).
Revenu net mensuel |
Mensualité maximale |
Montant empruntable (prêt sur 25 ans, taux 3,10 %) |
2 500 € |
875 € |
160 000 € |
3 500 € |
1 225 € |
225 000 € |
4 500 € |
1 575 € |
290 000 € |
5 500 € |
1 925 € |
355 000 € |
Ces montants sont indicatifs et peuvent varier selon le taux d’intérêt et les conditions de la banque.
Conclusion
Obtenir un prêt immobilier en tant que journaliste pigiste est difficile, mais pas impossible. En comprenant comment les banques évaluent les revenus, en optimisant son dossier et en choisissant les bons partenaires financiers, il est possible d’accéder à la propriété.
Pour éviter les refus et maximiser ses chances, il est essentiel de démontrer la régularité de son activité, d’augmenter son apport personnel et de soigner ses finances.
Avec Banket Immo, les pigistes disposent d’une alternative efficace pour contourner les blocages bancaires et obtenir un financement adapté à leur statut. Une nouvelle façon d’emprunter, pensée pour les travailleurs indépendants.